La mort de Chalet que j'avais apprivoisé
ADIEU MON CHALET
Dès que ses jolis yeux ont croisé mon regard
J'ai su que plus jamais, je n'reverrais Chalet
Une douleur dans mon coeur, tel un coup de poignard
M'a donné le vertige et mes larmes ont coulé.
A force de patience, d'attentions et d'amour
Le p'tit matou pouilleux est devenu heureux
Je l'ai apprivoisé, aimé, jour après jour
Mais c'est déjà la fin - comme c'est douloureux
Léger comme une plume, affaibli et mourrant
Lové entre mes mains, il s'est laissé posé
Sur un coussin moelleux, près du feu crépitant
Je l'ai accompagné, caressé et soigné
Sa bouche gangrenée l'empêchait de manger
Elle coulait, elle collait et quand je l'essuyais
Je savais, je sentais qu'il me remerciait
Ses yeux doux me fixaient et il a miaulé
Avec difficultés, Chalet s'est relevé
Il est parti mourir dans un coin du jardin
Où tout a commencé par un matin de mai
Mon beau chat, tu me laisses le coeur plein de chagrin
Commentaires
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- 1. Michelle Le 22/10/2012
Pour Julie
Merci, Julie pour votre message qui m'a beaucoup touchée - oui, on ne peut que "craquer"devant un pauvre chat qui est sans amour, qui a faim... Un autre chat, Pépère, accompagnait, de loin, Chalet et il est encore là. Chaque matin, il m'attend; je lui donne à manger - il voit mal - je fais du bruit avec le sachet de croquettes et il vient contre moi en ronronnant - je lui avais donné le nom de Pépère mais je me suis aperçue depuis peu que c'est une fille! tant pis, c'est Pépère quand même ! elle est vieille et a du mal à sauter sur la table du jardin, je la porte et elle se laisse faire - c'est elle qui m'a amené Pussy Cat que j'ai adopté depuis 5 ans - Encore une fois, merci de votre message et, bientôt, j'espère - Michelle -
- 2. Julie Le 22/10/2012
Je viens de lire les trois poèmes racontant l'histoire de Chalet, et j'en suis toute émue... Dans ces lignes j'ai retrouvé un peu de chaque chat qui a croisé mon chemin, un jour ou l'autre, pour plus ou moins longtemps. Ces chats qui arrivent miteux, craintifs, crasseux, méfiants... Beaucoup se laissent soigner, apprivoiser, caliner, et deviennent de gros chats d'intérieur, attachés à leurs coussins ! Mais d'autres n'accepteront jamais rien d'autre que quelques bouchées de temps en temps, englouties à la va-vite avant de s'enfuir, ou l'abri précaire d'un carton, quand il fait vraiment trop froid.
Alex, Zazou, Jurgen, Fée, Barbouille, Lucien et Léon, Nina, Gaston, Princesse, Cathy, Ash, Piano et tous les autres dont le nom m'échappe pour l'instant, font partie des sauvageons qui ont toujours refusé le confort et la sécurité d'une maison, et cela leur a coûté la vie... Vos poèmes les ont fait revivre un instant, au moins dans mon coeur : MERCI ! -
- 3. melodie Le 06/12/2007
sa ma retourner le coeur
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- 4. lovetendresse Le 19/08/2007
ca ma retourné, on s'accroche vite a ux animaux, et il le merite d'avoir beaucoup de bohneur!!
bonne journée
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