La complainte de Mandrin - chanson fort connue - je l'ai apprise à l'école
La complainte de MANDRIN
Nous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande
Tous habillés de blanc
A la mode des, Vous m'entendez
Tous habillés de blanc
A la mode des marchands
La première volerie
Que je fis dans ma vie
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un, Vous m'entendez
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé
J'entrai dedans sa chambre
Mon Dieu, qu'elle était grande
J'y trouvai mille écus
Je mis la main, Vous m'entendez
J'y trouvai mille écus
Je mis la main dessus
J'entrai dedans une autre
Mon Dieu, qu'elle était haute
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois, Vous m'entendez
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois chariots
Je les portai pour vendre
A la foire de Hollande
J'les vendis bon marché
Ils n'm'avaient rien, Vous m'entendez
J'les vendis bon marché
Ils n'm'avaient rien coûté
Ces messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt, Vous m'entendez
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt jugé
Ils m'ont jugé à pendre
Ah! c'est dur à entendre
A pendre et étrangler
Sur la place du - Vous m'entendez
A pendre et étrangler
Sur la place du marché
Monté sur la potence
Je regardai la France
J'y vis mes compagnons
A l'ombre d'un - Vous m'entendez
J'y vis mes compagnons
A l'ombre d'un buisson
Compagnons de misère
Allez dire à ma mère
Qu'elle ne m'reverra plus
J'suis un enfant - Vous m'entendez
Qu'elle ne m'reverra plus
J'suis un enfant perdu.
Commentaires
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- 1. VAUBAN. Le 01/02/2011
Belle chanson en effet. -
- 2. J.F Auclair Le 15/12/2008
Salut Michelle,
quelle plaisir d'avoir partagé une soirée avec toi et une petite chanson de notre grand jean-Mi, quelle belle berceuse, continue à chanter c'est le sel de ta vie.
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